La parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments (Flaub., M me Bovary, t. 2, 1857, p. 79). Le feuilleton est le laminoir de la pensée et de la phrase. Au lieu de tonifier la pensée et de serrer la phrase, le feuilleton les étend et les délave, tire dessus comme sur une étoffe (Goncourt, Journal, 1858, p. 571).